le début de la fin
Chers gens. C'est le début de la fin. Je ne parle même plus de démissionner. Je parle de la vraie fin. Celle qu'on sait. Celle qui est là, qui se fait attendre. Tel un prisonnier, j'attends le soulagement de ce jour de juillet (?) Car oui, ça y est, je suis 100% résigné. Sérieux, autant je n'ai jamais aimé le secondaire (très rarement durant le PGCE, jamais durant le NQT) mais là, c'est vraiment le fond. Vous me direz, on ne peut que remonter.
Je suis grave soulé. Ma journée s'est "bien" passée. J'ai eu mes 5ème haut niveau, RAS. Quelques uns n'avaient pas fait leurs devoirs.. j'ai même pas envie de m'énerver, ça m'énerve en fait de devoir m'énerver! Vous me suivez? Donc je souffle. Alors qu'un vrai prof aurait pris des mesures, il aurait joué la comédie. Sauf que moi, ben, ça me fait ni chaud ni froid. Genre, s'ils font pas le taf, s'ils sont à la traine, tant pis. Marche ou crève quoi. Ben je suis pas sensé faire ça. Je suis sensé leur inculquer les responsabilités. Sauf que dans ma tête, je suis là pour enseigner les langues, pas faire parent. Du coup, je suis blasé.
J'ai observé une autre NQT qui a quelques élèves de ma 4ème de l'enfer. Ben elle les matait. Mais c'est un marathon, elle lache rien. C 'est fatigant. Imaginez on fait ça avec chaque classe, à la fin on est rincé. Mais ça paye. J'ai pas envie de faire la police. Un tort? Après j'ai eu mes 4ème de l'angoisse, ils étaient ch*ants, donc j'ai dû en coller. Dommage. Puis j'ai passé le déjeuner avec les 5ème qui n'ont pas fait leur devoir. Génial. Puis j'ai terminé avec les 6ème. Je suis tellement à la ramasse que j'ai failli leur enseigner la même leçon que la dernière fois et ils me l'ont rappelé. Du coup j'ai dû vite m'adapter et mythoner un cour. BREF.
Autrement, j'ai répondu au père de Lorenza et le chef CPE m'a dit qu'il va s'occuper de la gamine qui m'a dit de la fermer. Encore à suivre... Je suis observé mercredi par ma chef de département et j'ai rien préparé. RIEN. RIIIIiiiiiiiiiiiEN. Car j'en ai rien à battre.. Arf.... plus que 9 jours à bosser et c'est les vacances . . .